Association BARRY-AERIA

Une chronique de Guillaume RAFFIN

Le « massif de Barry », c’est un ensemble de collines entourées de falaises abruptes qui dominent la plaine du Tricastin, dans la vallée du Rhône, d’environ 250 mètres. Vous l’avez sans doute déjà vu si vous êtes un jour passé par l’autoroute A7. Il est couronné d’une boule blanche, qui depuis quelques années le rend repérable de très loin, notamment depuis l’Ardèche.

Partagé entre les communes de Bollène, Saint-Restitut et Saint-Paul-Trois-Châteaux, coincé entre Drôme et Vaucluse, perché aux confins de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur ; une foule de gens passent devant ce lieu sans imaginer qu’il regorge de merveilles.

Ce vaste ensemble préservé est aujourd’hui inhabité, partout la nature a repris ses droits, c’est le domaine des promeneurs en tous genres.

Le massif de Barry

Certains y viennent découvrir le village troglodytique de Barry, il conserve un charme unique, proposant un instantané d’une époque révolue.

Le massif est aussi un lieu de petites et grandes aventures : on peut se hasarder dans les innombrables carrières de la « pierre du midi ». Les carrières de Sainte-Juste, parmi les plus spectaculaires, sont visitées par les curieux, les amateurs d’insolite ou amoureux de cette belle pierre blanche. On peut découvrir, à proximité, les « Caves Cathédrales » ; caves d’un domaine viticole, implantées dans d’anciennes carrières.

Des spécialistes se donnent rendez-vous au rocher des « Trois Pigeons », aux confins de Bollène et de Saint-Restitut, ou sur le front de taille de certaines carrières, pour pratiquer l’escalade.

Au-delà de ces lieux emblématiques, le massif est assez vaste et les chemins suffisamment nombreux pour envisager des parcours intéressants en VTT ou en course à pied. Chaque année plusieurs événements y sont d’ailleurs organisés comme la » Rando du Lez « .

Enfin le Barry est un lieu fréquenté quotidiennement par les amoureux de la nature. Il est le refuge d’orchidées, de champignons, d’essences méditerranéennes, mais aussi d’animaux que vous aurez peut-être la chance de croiser au détour d’un chemin.

2 Responses

  1. Bonjour,
    J’ai visité le site hier et pu remonter le temps. Quelle merveilleux pan d’histoire! J’ai fouillé le net à la recherche d’une question que je me pose, sans résultat, donc je me permet de vous la poser. A quoi servaient ces multiples trous dans les parois intérieures des habitations ? Je ne parle pas des trous naturels de la roche, mais de ceux faits de la main de l’homme. Servaient-ils d’étagères ? De garde-manger (grande salle avec des trous en demi lune très reguliers) hors de portée des animaux ? D’encoches pour fermer les habitations ? Merci d’avance ! Très cordialement, Laure Palmas

  2. Bonjour Laure.
    Voici ce que notre spécialiste Gérard Dumarcher en sériciculture (Vers à soie) m’a précisé :
    Il peut y avoir bien sûr des trous à usage “domestique”(type étagère), mais les trous percés à espaces réguliers par “nappes” (en général 4, espacées d’environ 0.40m dans le sens de la hauteur et d’environ 1.80m de long, suivant la rectitude des parois, ont une utilisation bien précise : recevoir les supports des “claies” (cannisses ») sur lesquelles on pratiquait l’élevage des vers à soie. Cette activité était très importante, vitale, pour les habitants de Barry, elle représentait le premier argent qui rentrait avant l’arrivée des récoltes.
    On trouve parfois à proximité des traces noires sur les parois, il s’agit des traces de fumigation (enfumage) destinées à assainir l’atmosphère et les parois avant démarrage de l’élevage.
    Bien cordialement.
    Claude Dalmas et Gérard Dumarcher

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